Description / Photos

Paysages

Comme ses voisines de l’ouest, la haute vallée du Rahin a connu un important façonnement glaciaire mais ici le flux était concentré sur un axe unique sans les apports latéraux de vallées affluentes. La tête du bassin est totalement recouverte d’une forêt où les résineux se mélangent aux hêtres. […]

[…] La ligne de fond de vallée ne se libère de la forêt qu’aux abords de Plancher-les-Mines. Le contraste est alors total puisque nous entrons en connexion avec le bassin minier de Ronchamp. La vallée forme alors une sorte d’avenue densément construite dans un cadre de versants de versants en forêt.

                                                                                                                  La vallée du Rahin

Le massif vosgien saônois est composé d'une succession de vallées séparées les unes des autres par des crêtes dont l'altitude croît du sud vers le nord. Comme les précédentes (la vallée du Breuchin, de l'Ognon et du Raddon), la vallée du Rahin présente une pente forte. Elle est encadrée par des versants abrupts d'une amplitude de 500 à 600 m. Les friches semblent surtout affecter la rive gauche (sur Belfahy et le plateau de Bravouse notamment) tandis que les résineux couvrent une bonne partie de la forêt de la Beusinière. Au fond de la vallée, la petite ville de Plancher-les-Mines est allongée dans le sens de la rivière, colonisant le bas du versant.

 Espaces urbanisés

La vallée du Rhien, moins longue que celle du Rahin où se concentre l’essentiel de la population, est très encaissée et comprend dans sa partie aval deux petits hameaux, la Mourrière et le Rhien entourés de petites fermes disséminées sur les premières pentes. La célèbre chapelle de Notre Dame du Haut construite en 1950 par le Corbusier, aujourd’hui classée monument historique, est une des plus belles réalisations architecturales contemporaines religieuses en France. L’industrie liée à l’extraction du charbon a beaucoup marqué l’architecture de Plancher-les-Mines : beaucoup d’anciens bâtiments industriels et la cité ouvrière Jeanne d’Arc comportant de petits jardins accolés.  La construction de nombreuses maisons depuis la fin de la guerre liée à la proximité de Belfort donne aujourd’hui une urbanisation presque continue de la sortie nord de Plancher-les-Mines à l’entrée est de Champagney sauf une petite interruption entre Plancher-Bas et Champagney.