Paysages
La Bienne détermine un des dénivelés les plus impressionnants de la région ; la rivière s’enfonce d’un jet dans la masse rocheuse des calcaires et des marnes où elle recoupe indifféremment l’ensemble des structures plissées. Le fond de vallée lui-même reste très étroit et franchit les reliefs par des défilés abrupts. Entre Chassal et Jeurre et autour de Lavancia, les versants se desserrent pour dégager de petits bassins à fond plat d’où la vue parvient à accrocher les versants avec quelque recul. Latéralement, la conque perchée de Lavans-les-Saint-Claude et le ravin du Long se raccordent au système de la Bienne dont ils constituent des diverticules.
Saint-Lupicin
Saint-Lupicin et Lavans-les-Saint-Claude se sont établis au sein d'une topographie chaotique sur une petite banquette allongée en rive droite de la Bienne et adossée à un vigoureux versant.
La forêt, des feuillus pour l'essentiel, écrase de sa masse sombre l'ensemble des collines heurtées et des versants qui
jalonnent la rive gauche de la Bienne.
Espaces urbanisés
Les villages se développent linéairement ou en « tâches » en fonction de la topographie en contournant les éléments de relief.
Les constructions sont implantées à l’alignement et en ordre continu, l’espace public se limite à la voirie et se dilate en une vaste place à proximité des bâtiments publics. Dans le cas contraire, ces mêmes bâtiments s’inscrivent dans l’alignement des constructions ordinaires.
La région a été touchée très tôt par l’industrialisation qui a marqué les agglomérations et le bâti, fermes et logements d’ouvriers collectifs desservis par des coursives cohabitent. Les fermes traditionnelles ont subi de nombreuses transformations dont la plus fréquente est l’adjonction de remise ou d’atelier.
En règle générale, l’ensemble du bâti a des dimensions modestes, et des volumes simples ; par contre, les façades sont relativement colorées.