Les atlas des paysages sont publiés depuis le début des années 1990 et la quasi-totalité de l’espace national est aujourd’hui couverte par un atlas d’échelle départementale ou régionale. En savoir plus sur les atlas des paysages.
Les atlas des paysages de Franche-Comté :
Dans sa version papier initiale, l’atlas était constitué de quatre tomes, un par département : Doubs, Jura, Haute-Saône, Territoire-de-Belfort.
Chacun d’eux comporte une partie commune, qui est répétée pour donner indépendamment toutes les clés utiles au lecteur, et une partie spécifique propre au département concerné. Conclusion et annexes diverses sont également communes à la fin de chaque tome.
Le laboratoire THEMA de l’université de Franche-Comté, impliqué dans la maitrise d’œuvre de l’Atlas des paysages de Franche-Comté, propose une version en ligne des pages numérisées.
Entre la vallée de l'Ognon et la bordure jurassienne, la structure de cette unité est relativement complexe dans la mesure où elle intègre des éléments de relief rigides (ride de la Dame Blanche, forêt de Chailluz) qui redoublent les chaînons de la bordure jurassienne.
Cependant, le trait dominant de l'ensemble est donné par un réseau assez confus de collines calcaires séparées par des dépressions marneuses (avants-monts) que traverse sur une soixantaine de kilomètres l'autoroute A36.
L'occupation du sol est imparfaitement guidée par ces données de structure, même si les bois tendent à occuper les parties hautes, tandis que la polyculture occupe l'essentiel des terroirs villageois, où de nombreux vergers s'accolent aux habitations. Cette trame rurale s'impose dans la partie médiane de la zone.
En revanche, la pointe nord-est est gagnée par la rurbanisation, sous l'influence de Montbéliard et des bourgs riverains du Doubs, comme Clerval et L'Isle-sur-le-Doubs.
L'ouest est dominé par l'emprise urbaine de Besançon qui, au-delà du centre historique et de ses auréoles successives de développement, se traduit par le resserrement des bourgs et villages des alentours aux dépens des terres agricoles. Dans les espaces résiduels, la forêt garde une place considérable. La capitale comtoise en tire avec profit l'image de ville verte.
D'Arcey à Grand-Charmont |
Du Jura à Besançon |
Entre Baume-les-Dames, Rougemont et Arcey |
Entre Besançon, Rougemont et Baume-les-Dames |