Plusieurs raisons ont motivé la construction de nouvelles églises au XXème siècle en France :
En Franche-Comté, la construction des églises nouvelles est due en grande partie à la création de nouvelles paroisses en périphérie des villes, soit dans les nouveaux quartiers ouvriers des années 30, soit dans les grands ensembles construits dans les années 1955/60.
La plus célèbre, Notre-Dame du Haut, à Ronchamp en Haute-Saône, se fonde toutefois sur la reconstruction de chapelles plus anciennes, dans un lieu de pèlerinage. Voir les sites de la Colline Notre-Dame du Haut Ronchamp et de la Fondation Le Corbusier
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Illustr. Chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp (70), 1965 - Le Corbusier architecte |
La charpente est toujours un élément essentiel de l’église.
Techniquement, en couvrant une largeur suffisante sans point porteur et symboliquement en faisant référence à l’élévation. Enfin, elle participe à l’ambiance intérieure du lieu.
Les charpentes sont en bois jusqu’aux années 40. Leur dessin est simple et la succession des arcs rythme le volume intérieur de la nef.
Illustr. Eglise Sainte-Anne, Tavaux (39)
A partir de 1945, la maîtrise du béton est complète.
Economique, ce matériau est utilisé dans les églises au minimum pour les structures porteuses. Grâce à la technique de la précontrainte, ce matériau permet de réaliser des portées plus grandes pour une hauteur de poutre moindre. Ainsi les voûtes sont plus larges sans besoin de contreforts. Le système du coffrage permet quant à lui de donner n'importe quelle forme aux éléments constructifs et de donner au béton de multiples aspects. Grâce au procédé de moulage enfin, piliers et voûte ne forment qu'un ensemble.
Illustr. Eglise Saint-Jean l'Evangéliste, Dole (39) |
La structure apparente en façades ou en plafonds devient un élément décoratif à part entière.