Dans les montagnes du haut Jura, le climat hivernal rude a globalement tourné les activités agricoles vers le pastoralisme extensif. Les pierres sorties des pâtures on été amoncelées en longue bande pour délimiter les pâtures et les propriétés des fermes isolées.
Les plateaux du Jura présentent une topographie très douce à une altitude variant de 500 à 800 mètres. Les sols et le climat ont surtout porté l’activité humaine agricole à favoriser la sylviculture et le pastoralisme.
Les pierres extraites des pâtures ont servi à délimiter les champs et se sont constituées en bas murets et en abris de berger.
Les collines du Revermont présentent des sols très particuliers, leurs couches superficielles sont composées de calcaires à gryphés et de marnes. C’est ce terroir qui conditionne la culture de la vigne. Les pierres affleurantes sont ôtées des champs pour en monter des murs de soutènement qui maintiendront les sols et les chemins en place.
Les plaines sont recouvertes d’épaisses couches de terres alluvionnaires déposées dans les plaines fertiles de la région Doloise, celle du Val de la Loue et de la Bresse comtoise. Ici, pour cette raison, peu de pierres affleurent et les montages de pierres sèches sont bien plus rares que dans d’autres parties du Jura. La présence de murets se circonscrit aux centres des villages anciens.
Légende carte :
Bloc diagramme de principe, issu du travail de l’agence CAUDEX pour la révision de l’atlas des paysages du Jura en 2022